J’ai toujours été passionné par le dialogue entre ombre et lumière. 

Dans les années 80, je travaillais pratiquement exclusivement en noir et blanc. Le clair-obscur était mon expression.

arbre
femme et chien

Et puis, dans les journaux et les magasines, la couleur s’est imposée. Le noir et blanc est allé au rebut.

Trente ans plus tard, le carnet de voyage et le feutre pinceau Pentel me l’ont fait redécouvrir !

Venise a été mon premier sujet récurant. Ses bâtiments naturellement…

venise

Campo San Geremia

Fondamenta delle Capuzzine

Campo San Geremia

Canale di Cannaregio 

Feutre Pentel et eau avant séchage. Un de mes préférés

venise

Grosse averse sur la Calle del Pistor

Je travaille assez systématiquement en format carré. Mais le rectangle s’impose de temps en temps. Je suis influençable.

Rio de la Misericordia

Mais c’est l’eau des canaux, sujet bateau s’il en est, qui me fascine.

Ses mouvements, ses flux, ses reflets, ses noirceurs surtout, et ses lumières, sont terriblement inspirantes.

Le plupart de ces dessins sont réalisés en prise directe.

Canal Grande

San Marco depuis l’île de la la Giudecca.

Feutre Pentel et gouache blanche

Canale di Cannaregio

venise canal

Canale di Cannaregio encore.

venise

Canale di Cannaregio toujours.

Ce n’est pas qu’il soit d’un attrait particulier, les canaux ici ça court les rues, mais il est simplement proche de notre lieu de résidence. C’est pratique.

La nuit, pas besoin de vous faire un dessin, la magie opère encore plus.

J’associe certaines fois un crayon noir Faber Castel qui me permet de réaliser des gris. Le grain du papier fait le reste.

Bon ! Il n’y a pas que Venise dans la vie.

Mon feutre m’accompagne maintenant partout.

Dans la ville portuaire de Sète.

Elle accueille tous les deux ans une épatante rencontre de très grands voiliers.

Au nord de la ville s’étend l’étang de Thau, haut lieu de la conchyliculture.

Une longue plage de plusieurs kilomètres s’étend à l’ouest.

Et il y a une petite place chaleureuse au centre de la ville, surnommée Place « du poulpe« .

J’aime la dessiner jusqu’à la nuit.

J’ai une grande attirance pour ce moment que l’on appelle « entre chien et loup », lorsque la lumière naturelle disparait pratiquement totalement.

j’explorerai ce thème prochainement.

Bon ! Il n’y a pas que Sete dans la vie.
Il y a le Mexique et ses forêts primaires.

Dernière lumières sur la Forêt près de Palenque au Mexique. Les singes hurleurs ne vont pas tarder à vociférer.

Site Maya de Bonampak.

Arbre sculptural sur les hauteurs de Monte Alban, haut lieu mystique Maya.

Nuages noirs sur Monte Alban.

San Agustinillio. Côte pacifique du Mexique.

Bon ! Il n’y pas que le Mexique dans la vie.

A Istanbul, se trouve le palais mythique de Topkapi, avec un parc sublime d’arbres sombres, bordé d’architecture islamiques blanches.

Un délice. On y retourne quand vous voulez !

Mais il n’y pas qu’Istanbul en Turquie.

Il y a aussi l’Anatolie.

(Un carnet de cette région, vécu tout dernièrement, sera bientôt posté).

Mosquée un peu perdue dans la campagne.

Le président Erdogan en fait construire un peu partout.

Petit placette sans grand intérêt à Antalya.

Mais il y avait un tel désordre dans ce petit endroit, avec une terrasse ombragée juste devant, que je n’ai pas pu résister !

Un dessin ultra rapide, chaotique, à l’image du lieu, et qui me plaît bien. Les noirs et les blancs s’y imbriquent énergiquement.

Mais il n’y pas que l’Anatolie dans la vie.

Il y l’Assam, dans le nord-est de l’Inde. Merveilleux !

Masques de divinités.

Il y a aussi le Sikkim, en Inde, région montagneuse aux forêts truffées de fougères géantes.

Et pour finir, là où tout a recommencé, l’époustouflant Ouest américain.

Je ne vous explique pas. Vous pouvez voir cette série particulière dans la section des « Carnets ». Amazing !

Dessiner avec ce pinceau est une des plus formidables choses qui soit, mais cela ne m’empêche pas d’avoir d’autres attirances graphiques.